1. |
Poésie française
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2. |
Soop
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3. |
Boucherie fantaisie
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4. |
Plastic affair
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Je ne connais pas tes qualités, je ne connais pas ta sœur, je connais pas mes limite alors garde ton cœur. Je note que n'ai pas non plus le goût de ton venin, après tout, je ne pourrai pas te biper si ton pouls s'accélère. Je ne connais pas tes limites cardio-vasculaires
As-tu été moulée à la silicone Valley ?
Tu n'as pas été moulée à la NASA, à vue de nez… Attends je mets les genouillères, le casque et les coudières.
- « Plastic-affair » ! - « Fais tourner ».
Je ne connais pas ton numéro non, je ne connais pas tes heures !
- « Plastic-affair » ! - « C'que j'lui mets ».
Je ne connais pas mais limite alors garde ton cœur !
- « Plastic-affair » ! - « Fais tourner ».
Aussi si tu considères qu'on peut faire affaire alors c'est...
- « Plastic-affair » ! - « C'que j'lui mets ».
Je ne connais pas ton numéro non, je ne connais pas tes heures. Je ne connais ni ton boulot ni tes mauvaise humeurs. Je ne connais pas ton nom ni même les raisons de notre... « PLASTIC-AFFAIR ».
C'est la gourmandise aiguisée de ta langue de vipère. Je ne suis pas dupe. Dégrafe ta jupe. Parlons de plein de trucs. De notre... « PLASTIC-AFFAIR ».
Je ne connais pas tes préférences en matière de sexe mais voici du latex. Je n'ai pas connu tes ex. Ni les effets secondaires de ton univers. Et ne compte pas sur moi pour risquer ma peau sur ce coup de poker. Je ne connais pas tes vilains défauts je n'en ai que faire. Entre toi et moi c'est « PLASTIC-AFFAIR ».
Je ne connais pas tes envies, je ne connais pas ton chez toi. Je ne connais pas ton lit ni la qualité de tes draps. Aussi si tu considères qu'on peut faire affaire alors c'est… Je ne connais pas tes amis. Je ne connais même pas ton chat. Je ne connais pas tes ennemis. C'est mieux comme ça. Je ne connais pas ton nom ni même les raisons de notre…
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5. |
Tous les matins
05:51
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Ca y est le réveil a sonné, il faut se réveiller. Arrêter de rêver que je ne vais pas travailler. De rêver, de rêver, de rêver encore... Que je suis couché les yeux fermés sans bouger, que je dors... Toujours ce petit bruit, petit bruit, petit bruit de sonnerie, et c'est le bout de ma nuit, le début des ennuis. C'est le moment précisément mon petit doigt me dit de mettre un violent coup de boule dans la table de nuit pour arrêter ce bruit, petit bruit, petit bruit de sonnerie... Ca fait même pas mal et il n'y a rien de tel qu'un bon vieux choc frontal le matin, pour arrêter le réveil, arrêter le réveil, tous les matins c'est pareil... ARRETER LE REVEIL
Il faut se lever, se raser, se curer le nez. Parcours du combattant jusqu'à l'instant du café... Serré... Mais d'ici là je prends sur moi dans un effort surhumain, de me mouvoir dans le couloir jusqu'à la salle de bain, je me prends par la main. Allongé dans mon bain, installé dans ma baignoire, je me dis tiens... Si je prenais mon rasoir... Alors d'un mouvement aussi précis qu'énergique, je me dis, « c'est le moment, prend ton rasoir électrique... 220 volts surtout à jeun, y'a pas à dire ça réveille. Electrocuté dans mon bain, tous les matins c'est pareil, tous les matins c'est pareil... ARRETER LE REVEIL
Direction la cuisine, je vais me préparer 1 litre d'aspirine, un tube de café. Si tout se passe bien, je pense qu'après, j'essaierai de manger quelques tartines si j'arrive à les beurrer. Trempées dans le café. Mais je n'ai plus de café et la machine à café est cassée. Et je suis fatigué d'être fatigué, oui je suis fatigué. Plus de café... Plus de machine à café, et depuis tout à l'heure, plus d'électricité. Ce putain de disjoncteur a putain de disjoncté... J'en ai marre. Je vais tout casser ! Vivement ce soir que j'aille me coucher. Espérant que demain, ce soit moins pire que la veille au matin, au réveil, tous les matins c'est pareil... ARRETER LE REVEIL
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6. |
Play/Rec
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7. |
Momo le ventilo
05:48
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Mon voisin de palier n'est pas laid, n'est pas népalais. Il est doué du palais car il est cuisinier, pourquoi le nier ? Pourquoi cacher la vérité ? La vraie vérité vraie qui fait que mon voisin de palier n'est pas du tout cuisinier… Il travaille à mi-temps dans le gouvernement du quartier. Cet enfoiré organise des concours de break-dance sur le palier et ça se roule en boule dans l'escalier. Y'a pas moyen de pioncer. Force est de le constater donc, je le dis ; pas moyen de fermer l'œil de la nuit. « OK MOMO ! FAIS-NOUS LE TOUR SUR LE DOS ! COMME UNE TÊTE DE VEAU ! »
Oh putain, le salaud encore le coup du concours de tour sur le dos, c'en est trop, écoutez les… le premier candidat, je le connais, c'est le meilleur. Il va nous faire le ventilateur Il est complètement raide, il s'appelle Mohamed et il fume son stylo car on l'appelle Momo. M.O.M.O.L.E.V.E.N.T.I.L.O. MOMO LE VENTILO !
Je suis locataire d'une propriété, je suis prioritaire dans la localité. Ce qui est navrant dans l'histoire attendez... Je disais que j'étais locataire d'une propriété, je disais aussi que j'étais prioritaire dans la localité car je suis propriétaire de la propriété dont je suis locataire, dont je paye un loyer !
Comprenez-moi, je suis un type honnête et droit mais ce qui est vraiment navrant dans l'histoire, attendez, mais vous aviez deviné, c'est que je suis locataire de ma propriété. Propriété prioritaire chez tous les colocataires de la petite copropriété dont je suis copropriétaire dont je paye un loyer. Là vous avez assimilé ? Je crois que vous me saisissez. « OK C'EST CAPTE ! SAISISSONS-LE PAR LES PIEDS ! » Mais arrêtez, laissez-moi, je suis un type honnête et droit. « OK LES GARS ! SAISISSONS-LE PAR LES BRAS ! » Mais putain arrêtez, j'ai quinze enfants, je suis marié, je suis handicapé-moteur-aveugle et sourd-muet. « OK MON GROS ! FAIS-NOUS LE TOUR SUR LE DOS ! » Le tour sur le dos... Vous déconnez ? « DU TOUT DU TOUT ! EST-CE QU'ON A L'AIR DE DECONNER ? » Mais tout à fait attendez, on peut s'arranger. « OOOO CA VA ETRE TA FÊTE ! » Non, non, aïe. Pas sur la tête !
« OK MOMO ! MAKE US A TURN IN YOUR BACK ! LIKE A TÊTE À CLAQUES ! »
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8. |
Shliing
04:11
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L'autre jour autour de minuit je me tourne vers ma copine et puis je lui dis : « Chérie, ne le prend pas mal mais, je crois que tu sens l'ail et la farigoulette un peu aussi... Je te le dis comme ça. Ca reste entre toi et moi tu vois...? Mais ton haleine est fétide, elle envenime mes narines. Tu refoules. Et ça me fout un peu les boules.
« SHLIING !! SHLIING !! SHLIING !! »
Chérie, je t'en prie, avoue le je t'en supplie. As-tu vraiment plus le bol d'aïoli qu'il y avait dans le frigo ? Le kilo de Livarot plein d'asticots ? Tu refoules vraiment trop du goulot.
« TU REFOULES VRAIMENT DU GOULOT ! »
You shliing... Tu refoules baby.
« SHLIING !! SHLIING !! SHLIING !! YOU SHLIING !! »
C'est insoutenable. Je ne suis pas capable de supporter ceci plus longtemps. C'est horrible ! Ce que tu pues c'est pas possible ! Je pense qu'à ce niveau tu ferais bien mieux de te laver les dents au Karcher. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le donc pour ta mère, pour l'atmosphère. Pense à la qualité de l'air !
« SHLIING !! SHLIING !! YOU SHLIING !! »
Nous pourrions aussi, pratiquer des expériences scientifiques et malodorantes. Ainsi organisés, nous devrions faire exploser le marché de la boule puante... L'insecticide agro alimentaire. Peut-être même les marchés militaires. On s'achètera une maison pour nous seuls, des masques à gaz, un porte-avions, tellement tu pues de la gueule...
« SHLIING !! SHLIING !! YOU SHLIING !! »
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9. |
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10. |
Aventure en voiture
06:17
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L'action se passe à Paris, vous connaissez je crois ?
Vous y avez été, vous en avez entendu parler, vous l'avez vu à la télé ?
« Oui on l'a vu à la télé ! »
Enfin vous voyez ,enfin vous savez qu'y a pas que la Seine, que des monuments. C'est pas que la maison du gouvernement. Y'a pas que des musées, des cinés, les temples du strass, y'a pas que des gens bien habillés de la Villette à Montparnasse. Fini la poésie et la littérature, j'oublie aussi la courtoisie car je suis en voiture.
« CAR IL EST EN VOITURE ! »
L'action se passe à Paris dans une automobile, j'ai un rendez-vous important à l'autre bout de la ville. Il est 5 heures exactement, j'ai rendez-vous à et quart. Il est 5 heures pile et je suis en retard, alors je démarre...
« A fond les ballons ! »
Dans mon bolide fendant l'air et je pars comme un boulet de canon le long du boulevard.
Poussez-vous tous ! Ou j'éclabousse ! Ecartez-vous de mon chemin car je n'ai peur de rien alors je passe, et je dépasse, et je fracasse la face et la carrosserie du premier qui me passe... Ou qui me ralenti. Je suis le Terminator de la circulation.
Je suis le Dark Vador du bouchon.
L'action se passe à Paris mais ce que vous savez pas, c'est que ma bagnole... « Sa bagnole ! »
Comme la vôtre n'est pas. Je l'ai faite équipée par un professionnel, il a simplement bricolé quelques petits appareils qui tirent des...
« Balles ! Des bombes ! Des boules de feu ! »
Qui foutent les boules quand elles tombent parce qu'elles foutent le feu. Sinon pour que je m'en serve ne vous inquiétez pas, il faut vraiment qu'on m'énerve alors m'énervez pas.
OK c'est vert, ça va ! J'ai vu on y va. Première, deuxième, troisième, stop, feu rouge, point mort, feu vert... Mais qu'est ce qui y'a ?
« Choc dans le pare-chocs ! »
Absolument, tout à fait, je vous en prie, pas du tout, je vous en prie montez et je m'occupe de tout. Effectivement vous l'avez dit, il faut faire un constat à l'amiable, malheureusement j'appuie ici et c'est un siège éjectable... Allez, ciao !
L'action se passe à Paris, ça fait un peu répétition car tout le monde a compris où se passe l'action... « C'est à Lyon !! »
Putain les gars, ça va pas, vous écoutez pas ou quoi !
« Tuuuut ! » Mais vous non plus c'est pas là ! Bon, écoutez-moi. Si vous jouez pas comme prévu on va finir par se perdre, d'ailleurs ça y est je suis à la rue, je suis dans la merde, je devais dire que j'étais taxi. « Ben voilà, tu l'as dit ! » Une petite précision si vous le voulez bien... Je ne travaille pas à Lyon, je suis taxi parisien, dans cette aventure en voiture. « A Paris, en taxi ! » Exactement, vous avez tout compris. « Chili ! Solo ! »
L'action se passe à Paris, si vous avez suivi. Enfin si vous me suivez, vous avez compris, vous avez saisi, ce que je disais... « Mais qu'est-ce tu dis ? » Que les «S» qui sifflent et les points sur les «I» maintenant ça suffit. « Ceci dit ! » Arrêtez ! « Bon ok » Merci. Bon ben les gars, quand faut y aller faut y aller, c'est pas tout ça mais... Le fond de l'air est frais et la police est là. Peut-être un de ces jours sur le périphérique en tout cas je cours toujours... « Dans le trafic ! »
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11. |
Con-fort-moderne
04:29
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J'ai trouvé ce matin, dans mon jardin, un drôle de cadeau avec ce petit mot : « Prenez-en soin ».
Il s'agissait d'une énorme paire de seins... Et quand je dis énorme, elle était vraiment hors norme. Jusque là, tout va bien...
C'est tout chaud, en trois mots.
Je prends donc à deux mains cette paire de seins et je reste stupéfait, suite à l'effet que ça leur fait ; J'entends précisément une voix qui, tout doucement, me chante un air hispanisant... Mais qu'est-ce que c'est ? Je ne sais pas si je dois me laisser aller à ce changement brutal de ma mauvaise humeur matinale. Face à ces seins démesurés, tombés dans mon jardin et que je n'oserais mesurer... « 1 m 20 !! »
Waoouuh !! Des seins d'1 m 20 dans mon jardin putain ça m'interpelle ! « Appelons Jacques Pradel ! »
Ces protubérances pour moi, quelle chance, continuent d'enfler à vue d'œil. Et ce, pour moi tout seul... Je pense que là, il ne s'agirait pas de faire un faux pas ou je m'en prends plein la gueule. C'est mon jour de chance. Vers moi elle avance... Voulez-vous danser ? puis-je vous embrasser ?
Me voilà coincé sous ses appendices énormissimes. Au beau milieu de leurs deux yeux qui me compriment. Je mets la clim !
« Prends donc ce parachute pour amortir ta chute ». Me glisse la poitrine à l'oreille... Je ne m'étonne pas. Je ne le mets pas. Je reste naturel. Et soudain l'on décolle. L'on s'envole. On se sent léger et l'on disparaît...
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12. |
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13. |
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14. |
4/3 de πR³ par α sur 360
00:44
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15. |
Le vol d'identité
07:36
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Que personne ne s'affole car ceci est un vol... D'identité !
Veuillez dès à présent observer une parfaite immobilité s'il vous plaît. Veuillez patientez comme ça et surtout, ne protestez pas. En effet, l'ordinateur central est de mauvais poil, il soigne ses statistiques. Et comme je n'ai pas le désir de finir dans son enfer informatique, sa poubelle stomacale. Projeté au hasard illogique, comme vous par la suite, dans le purgatoire cybernétique, son estomac subliminal...
Une âme en exil... C'est le vol d'identité.
C'est pas si facile... Par ici tous vos secrets.
« C'EST LE VOL D'IDENTITÉ ! »
Que personne ne rigole car ceci est un viol... D'intimité !
Enfilez ces camisoles, gardez votre self-control, je crois qu'on va bien s'amuser.
La méthode utilisée pour cette opération s'appelle la péricrânisation. C'est une nouvelle technique illicite et pas nette, une nouvelle recette, pour nous les malhonnêtes, les surfeurs de lunettes. Nos techni-chiens vont passer parmi vous. Ils vont vous greffer tous les éléments d'un coup. Suite à quoi, rassurez-vous c'est sans douleur, vous oublierez enfin tout ça, n'ayez pas peur...
C'est à ce moment et à ce moment là seulement que le doute s'installe, confortablement, sur une interrogation brutale, et vint se glisser soudain, sur la porte, à l'affût d'un courant d'air qui l'emporte. Que se passe-t-il ? Ne perdons pas le fil...
Que va-t-il se passer maintenant ? Qui est celui qui est en vous ? Qui est dedans...?
Est-ce un Robinson sur son île ? Là sur votre nombril. Ou une âme en exil ? Appendice inutile à présent...
Qui est celui que l'ordinateur aspire en ce moment ?
Tout est flou ! Est-ce que c'était-vous ?
Je disais donc, pas d'affolement les enfants, inutile de protester, s'il vous plaît, ne perdons plus de temps. Voici le « nec-plus-ultra » des voleurs dans le vent. Continuez à glisser sur ce courant glacé, devenez des surfeurs de néant. Ceci est un braquage d'avant-garde. Un hold-up nouvelle vague, à lames effilées. Recherche du fruit d'un nouvel arbre. Enfin un truc... Très aiguisé. Un délit futuriste en un mot, qui consiste en un simple et tout petit viol cérébral ! Et l'on aspire on vous le moi... C'est pas génial ?! Ca balaie, ça déblaie, ça nettoie tout, ça fait propre et celui que vous rencontrerez en vous... Sera un autre...
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16. |
Aquarium
05:32
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Je viens de garer ma piscine en double file, je m'en fous j'ai des warnings sidéraux.
Ceci pour moi, en fait, est un effet facile, regardez, je suis même en maillot...
Je galactise ainsi de suite de planètes en planètes et je m'agite le bocal. Je me déplace dans l'espace inconnu des comètes, ma piscine est mon vaisseau spatial...
J'envoie ma bulle dans les étoiles... Ma piscine est mon vaisseau spatial... Mon aquarium...
Je fais des brasses dans l'espace, des longueurs de bassin.
Je suis immergé dans l'univers. Comme dans l'eau de ma piscine-sidérale-mono-place. La gravité j'en fais mon affaire...
J'entends des voies lactées, des ultrasons colorisés.
Je vois des collisions de couleurs. Je nage dans un paysage de nuages illuminés. C'est mieux que mon téléviseur.
Voilà que je fais la planche et que je flotte sous l'avalanche de particules élémentaires. Les photons se défoulent et s'illuminent quelle chance, bienvenue dans l'antimatière !
Ma piscine vitrée, translucide et blindée, c'est la transe... Lucidité en apparence.
A quoi tu penses ?
Je me la coule douce, immergé dans mon bocal, je traverse des plans parallèles.
Visiblement j'ai changé d'élément idéal.
Neurones multidimensionnels. Si je me permets d'atterrir à coté de votre fusée...
A des milliers, de millions, de milliards, d'années lumières d'ici...
Ma piscine dans le ciel...
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17. |
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18. |
Skizotrip
03:03
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19. |
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Dans ma station multi-vision. Des électros-fônk sur le front... Je communique.. Envoyez les images et le son. La panoplie des sensations. Electroniques...
CY-BER-NE-TIC-E-RO-TIC. Je m'apelle Jean-Pôl Trônic.
J'ai réduit patiemment à peu près tous mes sentiments mais je m'en souviens plus c'est émouvant. Je m'en fous je glisse dans cet univers factice. Je passe sous les artifices. A l'offensive interactive. J'ai vendu mes oreilles pour acheter un bout de ciel et je dérive... Pas de panique ! Pas de panique ! Pas de panique !
C'est que nous partons dans une dimension qui n'a plus de son. Et quand nous faisons l'amour en vrac. On entend pas que les claques. Clic. Fait le cybernétic. Ce que t'entends c'est dément. Ce que tu sens c'est magique et c'est unique.
Dans ma station multi-vision... Je suis agité de convulsions... Je communique...
Comme tous mes amis sont virtuels, ils n'existent pas plus que celle qui, tous les soirs me tend les bras. J'ai vendu mes yeux pour elle. Sacrifice visuel. Depuis je pense à ma maîtresse aux fesses artificielles. Aveugle et sourd. C'est une nouvelle technique de l'amour, avec du plastique autour. Pas de panique ! Pas de panique ! Pas de panique ! Dieu quel orifice ! Au nom du père et du fist. Au diable l'avarice. A la vitesse d'un vice, je fonce dans le précipice. A l'horizon de son pubis... Informatique...
Dans ma station multi-vision... A présent je suis en condition... Je ne mets plus le nez dehors, d'ailleurs, je l'ai vendu pour plus de confort. Je me passe de sens, ça n'a plus d'importance et je compense en assumant mon accoutumance. J'envoie toute ma reconnaissance à la science. J'ai placé mon cerveau en sous-traitance. Je ne sais pas si, maintenant que je passe ma vie dans le désert-cyber, à rêver à l'envers, je me perds en l'air. Je nourrirai tes illusions tu sais, mon univers est émotions... Mais c'est plus cher... Cybernétic ! Cybernétic ! Cybernétic ! C'est le point de non-retour. Séparé du poids du corps. Pas de remords, pas de demi-tour... Pas de panique !
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20. |
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Tout droit sortie d'une tchatche de synthèse, Pij & Waleem s'insurgent contre Jean-Pôl et son malaise.
Ouais tu parles J.P. tu vois comment J.P. s'comporte, toute sa thune passe sur sa poire par peur de ne pas pine. Sa copine factice pratique le vice.
Virtuel, elle existe même pas, elle est même pas là, plus fort que Michael Jackson. Ta tête c'est la foire d'empoigne, monté en kit, tu coques sur la zique de Pit.
Un conseil, mets de l'huile, évite que la rouille fouille ta paire de ouilles ! Alors comme ça t'as tout vendu même ton sexe, avant t'étais individu, maintenant t'es du pyrex Xtasy. T'en as trop pris, pour avoir l'érection tu fait pression sur ta souris.
Oui mais je jouis ! Dans nos cerveaux, ont fait des acrobaties et toutes sortes de triple saut arrière. On s'envoie en l'air. Pas comme vos petites galipettes pré-pubères.
J'crois qu'y a plus rien à faire pour lui, un beau jour le gars bug et hop. Un virus en lui, mets même pas de capotes, mets en danger mes potes. Moi je dis stop ! Sans kiki tu peux pas fuck, t'es qu'un gars.
Laromoral 13NRV sur toi.
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21. |
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22. |
Shliing (fétid mix)
03:45
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L'autre jour autour de minuit je me tourne vers ma copine et puis je lui dis : « Chérie, ne le prend pas mal mais, je crois que tu sens l'ail et la farigoulette un peu aussi... Je te le dis comme ça. Ca reste entre toi et moi tu vois...? Mais ton haleine est fétide, elle envenime mes narines. Tu refoules. Et ça me fout un peu les boules.
« SHLIING !! SHLIING !! SHLIING !! »
Chérie, je t'en prie, avoue le je t'en supplie. As-tu vraiment plus le bol d'aïoli qu'il y avait dans le frigo ? Le kilo de Livarot plein d'asticots ? Tu refoules vraiment trop du goulot.
« TU REFOULES VRAIMENT DU GOULOT ! »
You shliing... Tu refoules baby.
« SHLIING !! SHLIING !! SHLIING !! YOU SHLIING !! »
C'est insoutenable. Je ne suis pas capable de supporter ceci plus longtemps. C'est horrible ! Ce que tu pues c'est pas possible ! Je pense qu'à ce niveau tu ferais bien mieux de te laver les dents au Karcher. Si tu ne le fais pas pour moi, fais-le donc pour ta mère, pour l'atmosphère. Pense à la qualité de l'air !
« SHLIING !! SHLIING !! YOU SHLIING !! »
Nous pourrions aussi, pratiquer des expériences scientifiques et malodorantes. Ainsi organisés, nous devrions faire exploser le marché de la boule puante... L'insecticide agro alimentaire. Peut-être même les marchés militaires. On s'achètera une maison pour nous seuls, des masques à gaz, un porte-avions, tellement tu pues de la gueule...
« SHLIING !! SHLIING !! YOU SHLIING !! »
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23. |
Mais Jj'...
00:30
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24. |
L'huitre mentale
01:55
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C'est une scène qui se déroulerait sur la plage. Jean-Pôl et Josie courent sur le sable comme deux parfaits imbéciles. Ils se tiennent par la main sans préservatif. ils courent, ils courent, ils courent, tellement vite que le préservatif se déchire et soudain... C'est la rayure fractale. Horreur... Jean-Pôl a une huître dans sa botte... Après on entend des tambours sous l'eau et au dessus, chanter, le rusé crustacé. Elle s'endort Josie en rêvant de trapèzes volants... Jean-Pôl a coulé lamentablement. Sous l'eau, Archimède en sous-marin végétal, se fout de sa queue en jouant à la pétanque avec la Vénus de machin.
Gros plan sur les molécules d'eau en osmose. L'une d'elle nous fais un signe, deux autres nous parlent. Mais on ne comprend pas le langage des molécules d'eau... C'est la transe des molécules jusqu'au soir. Après, il faut voir...
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25. |
+1000
04:33
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« Voici votre code d'accès, n'hésitez pas à circuler ».
J'étais entre deux orages, entre deux éclairs. Dans une de ces turbulences je pense, entre deux airs, dont le fond était frais et tendu. Un vice de forme n'étant pas à exclure non plus. J'étais organisé en ouragan. Je faisais des coloriages... Imaginez les images en mouvement. Comme une tempête de pigments. Dans un toboggan géant !
« Laissez-vous, laissez-vous tomber. Laissez vos larmes à l'entrée ».
J'avalais les couleurs dans les couloirs. Je barbouillais mon estomac de peinture au hasard. Tout en digérant ces nouveaux colorants. Faute de mieux. Je fermais les yeux. Je serrais les dents.
MIIILLE ! Voici les horizons d'un nouvel âge.
PLUS MIIILLE ! Bienvenue dans le nouveau virage.
MIIILLE ! Vous êtes attendu au tournant.
PLUS MIIILLE ! Bienvenue dans les siècles suivants.
« Les nouveaux mondes intérieurs... Où l'on se retrouve à plusieurs.
Qu'est ce que c'est que ce truc là ! J'ai jamais vu ça ça !
« Ca s'est passé par ici ça repassera par là ». C'est les réseaux des autoroutes intérieures. J'ai perdu mon code d'accès, je reviens tout à l'heure. « Oh Shit ! » Mes molécules me quittent ! Me souvenir du code d'accès ou je me dissous dans le trafic. Plonger dans ce trou plein de rien.
« Mets ta physique en sous-marin ». Heinn...?
« Un bout du tunnel incertain. Moins de trafic et plus de rien ». Plus... De... Rien... Plus... De... Rien...
« Unissons nos vertiges en l'air. En harmonie moléculaire ».
J'étais entre deux orages, entre deux éclairs. Je me sentais mal luné. Enfin j'étais pas très clair et je repensais à ma géométrie... En terme de sphères, de cylindres, en termes de cônes aussi, et de baïonnettes dans le piano. Le mode d'emploi quasiment très étrange de ce petit jeu quasiment idiot s'arrête à... Comment épouser l'apesanteur.
« Sur le toboggan du bonheur ».
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26. |
L'huitre fractale
00:39
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