Dans la baie de Marseille. Au soleil. Au mois d'Août.
Sur une mer d'huile. A l'autre bout de mon fil. J'oublie tout.
Regarde un peu comme je fends les flots, accroché à mon bateau.
Vise un peu le maillot : "Artero" !
Je l'ai payé 50 000, en soldes, en ville. Depuis, je t'expliques même pas comme je tombe les filles.
Laissez moi passer, c'est un conseil d'ami. Je veux dire : poussez vous ! Tant pis, je vous l'aurais dit !

C'est que moi, je fais du skinotic.

Bonjour ! Oui, je dis toujours "bonjour" quand je skie. Ca me rappele le générique "d'amicalement vôtre".
Alors, je dis bonjour. Comme ça. A personne.
Car, comme je glisse, sur cette mer lisse. Tout à côté du "Petit Nice".
A l'évidence, c'est le Pastis qui fait la différence.
Car voyez vous quand je skie, je bois du Pastis. Absolument, et ce, depuis toujours.
Ce qui est loin d'être le cas de Tony Curtis et Roger Moore.

C'est que moi, je fais du skinotic.

Comprenez que ce qui fait que depuis toujours, au petit jour, quand j'ai envie de faire un tour à ski, c'est que l'amour que j'ai du ski est si fort, qu'io fait que ce n'est que pour skier que je sors. Sur le port, aux aurores, sans efforts.

Mettez vous à ma place. Imaginez vous la vitesse avec laquelle je me déplace. Je me translate. Je me mute.
Figurez vous que mon bateau est un off shore spécial turbo. Et d'ailleurs, à ce propos, je l'ai payé 250 patates sans les lunettes. Rapport à la vitesse. En clair, t'as 250 patates, t'as le off shore, d'accord.
Mais si t'as pas les lunettes, t'es mort.

C'est que moi, je fais du skinotic.

De Priscilla à Véronique. De la théorie à la pratique. Toutes sans exception aiment avec passion, le skinotic. Elles en sont toutes addict.

Comprenez que ce qui fait que depuis toujours, au petit jour, quand j'ai envie de faire un tour à ski, c'est que l'amour que j'ai du ski est si fort, qu'io fait que ce n'est que pour skier que je sors. Sur le port, aux aurores, sans efforts.

Au revoir. A bientôt.